Écrivaine, cinéaste, performeuse...

Le mardi 15 avril à 18h, lors du cycle de cinéma documentaire bulgare "Si la Bulgarie m'était contée", nous prolongerons la discussion avec Elitza Gueorguieva au sein de l'Institut culturel bulgare - l'occasion de revenir sur son travail et la façon dont elle y intègre avec sensibilité des souvenirs d'enfance empreint d'une époque politique particulière.
Écrivaine, cinéaste et performeuse, Elitza Gueorguieva bâtit une œuvre plurielle entre écriture, image et mouvement où elle évoque son rapport à la mémoire et à l'exil souvent avec humour.
Dans "Chaque mur est une porte"(2017), dont la projection est prévue au Forum des Images le 16 avril, la réalisatrice puise dans les VHS des émissions de télévision de sa mère et livre une chronique en révolution, à hauteur de l'enfant qu'elle était, dans un film fait d'archives politiques et de textes personnels.
Née à Sofia (Bulgarie) en 1982, Elitza Gueorguieva vit depuis vingt ans à Paris. Après un master de création cinématographique à Lyon (2008) et un master de création littéraire (2015) à l’Université Paris-8 Saint-Denis, elle se consacre à des projets artistiques entre écriture et cinéma. Elle a reçu le Prix SGDL André Dubreuil du premier roman pour "Les cosmonautes ne font que passer" (Verticales, 2016 ; Folio, 2018). Elle a réalisé depuis deux documentaires : Chaque mur est une porte (les Films du Bilboquet, 2017) et Notre endroit silencieux, autour de l’écriture du roman Verticales Dans l’eau je suis chez moi d’Aliona Gloukhova (les Films du Bilboquet, 2021), qui ont tourné dans de nombreux festivals français et internationaux. Son deuxième roman Odyssée des filles de l’est (2024) évoque le thème de liberté identitaire à travers les destins parallèles d'une étudiante et d'une prostituée bulgare, débarquées à Lyon en 2001.
Entrée libre sans réservation
Mardi 15 avril 2025 à 18h
Institut culturel bulgare
28 rue la Boétie
75008 Paris
Comentários